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Niyasar
Découvrir Niyasar
Niyasar est situé à trente cinq kilomètres, à l’Ouest de la ville de Kashan, à la périphérie de l’immense plaine du Kavir. Avec ses vingt mille habitants, Niyasar occupe le centre d’une vaste vallée, cernée par des montagnes irrégulièrement disposées, et des espaces vacants. A l’éventuel visiteur en manque de sensations visuelles, il suffira de rallier une éminence quelconque, pour prendre de la hauteur et profiter, ainsi, à loisir, de la richesse du paysage. Un seul, parmi les sommets environnants, a cependant bénéficié d’un aménagement particulier, pour devenir un observatoire idéal (aux allures de tour de guet), qui offre à l’observateur la possibilité de balayer du regard l’ensemble de la vallée et sa périphérie. Non seulement, il occupe en son plus haut point la verticale d’une falaise, mais qui plus est, il termine et couronne un improbable et giboyeux jardin suspendu. On accède à cet observatoire panoramique et à son parc en contournant le village, en direction de l’ouest.
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Temple du feu
Temple zoroastrien
Un petit temple zoroastrien de l’époque sassanide occupe solitairement le point le plus haut d’un léger dénivelé, à égale distance de la voie de contournement susdite et de la falaise. L’endroit est venteux et l’on peine à s’y maintenir en équilibre. Le clos du jardin est un lieu de sérénité absolue, comparé à ce tumultueux carré archéologique. Malgré le vent, Le visiteur ne pourra cependant manquer d’y effectuer une halte méditative avant d’atteindre l’entrée du jardin. Bien dessiné, homogène et sans fioriture, il est traversé sur toute sa longueur par un ruisseau finement canalisé. Pour le reste, c’est apparemment un espace de repos et de promenade, comme il y en a tant. Deux choses singularisent cependant le lieu. Tout d’abord, il donne très tôt au promeneur une impression de légèreté aérienne, probablement due à l’état de semi suspension et à la proximité du vide. Ensuite, fait remarquable, le sous-sol du jardin renferme un immense réseau de galeries et de cavités, creusées en des temps immémoriaux par des tribus troglodytes.
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Vestige historique
Grotte de Raïs
Pour les archéologues, la grotte de Veys (énigmatiquement gratifiée du surnom de grotte du Chef par les niyasaris) est un vestige préhistorique, une curiosité archéologique conçue et creusée par des hommes, qui plus est de petites tailles vu l’étroitesse des galeries. Celles-ci sont réparties sur plusieurs niveaux qui communiquent avec les niveaux supérieurs et inférieurs. Une grande partie du réseau a été aménagé pour accueillir les visiteurs férus de sensations fortes, car c’est un fait : il est fortement déconseillé aux claustrophobes de s’aventurer dans les dédales de la grotte où l’on déambule dans le meilleur des cas en position accroupie. En revanche, l’efficacité du système naturel d’aération en dit long sur l’ingéniosité des anciens propriétaires troglodytes. La circulation optimale de l’air - d’une étonnante pureté - leur permettait sans aucun doute d’habiter en permanence et en toute sûreté au cœur de la roche, dans une multitude de petites salles qu’ils avaient creusées à cet effet.