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Tabriz
Découvrir Tabriz
Capitale de l'Azerbaïdjan de l'Est, Tabriz se trouve à 1340 mètres d'altitude. Située 619 kilomètres au nord-ouest de Téhéran, c’est la deuxième plus grande ville en Iran. On ignore la date exacte de la fondation de la ville, mais nous savons qu’elle existait dès l’époque sassanide (du IIIe au VIIe siècle). Le site de Tabriz est habité depuis la Préhistoire et il en reste des traces à l'âge du Fer. En 2002, plusieurs tombes ont été découvertes près de la mosquée bleue de Tabriz.
Autrefois habité par des peuplades d'origine iranienne, l'Azerbaïdjan a subi un lent mais profond changement ethnolinguistique avec l'arrivée de tribus turques d'Asie centrale, probablement amorcé à partir du Xe siècle. A l'époque des Ilkhanides (1265-1353), Tabriz a été promue au rang de capitale. Restée le centre de la puissance des principautés des Qara Qoyounlou (1275-1468) puis des AQ Qoyounlou (1434-1514), Tabriz a également été la première capitale des Safavides (1501-1722), qui ont transféré leur cour à Qazvin puis à Ispahan, la trouvant trop vulnérable face aux attaques des Ottomans. Tabriz a beaucoup souffert des guerres contre les Turcs et des conflits avec les Russes, notamment au XXe siècle, et a été occupée par les troupes étrangères à plusieurs reprises. Les tremblements de terre dévastateurs ne l'ont pas non plus épargnée. Tabriz a été le centre de la "Révolution constitutionnelle" de 1908. Malgré son passé illustre, Tabriz n'abrite aujourd'hui que peu de monuments historiques.
A Tabriz, on découvre le plus grand bazar de l'Iran et de belles mosquées en brique rouge. Tabriz produit le meilleur fromage du pays et de très beaux tapis typiques de la région. Tabriz est une bonne étape pour visiter l'église arménienne de Sainte Stéphane (150 kilomètres) et les tours funéraires de Maragheh (142 kilomètres).
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Mosquée
Mosquée Kaboud
La mosquée Kaboud est l’un des plus éminents chefs-d’œuvre de l’art et de l’architecture islamiques du IXe siècle de l’hégire lunaire (XVe siècle). Elle a été construite par un roi de la dynastie Qara Qouyounlu, Jahan Shah (1439-67). Achevée en 1465, cette mosquée est surtout visitée pour ses mosaïques de céramique émaillée, qui comptent parmi les plus belles de l’art islamique iranien. Une grande salle à coupole y est entourée sur trois côtés (nord, est, ouest) de galeries surmontées de petites coupoles. Le séisme de 1779 a fortement endommagé la mosquée, mais elle a heureusement été restaurée à plusieurs reprises au XXe siècle. Malheureusement, les vicissitudes de l’histoire et du temps qui passe ont fortement contribué à la détérioration de l’édifice. Ce monument historique, connu auparavant comme "le bâtiment de Mozaffariye", témoigne du talent et de la dextérité des architectes iraniens de l’époque des Qara Qouyounlu. Avec ses espaces très hauts, ses incrustations uniques et ses mélanges de couleurs, cette mosquée forme un ensemble unique et a été étudiée par de nombreux architectes iraniens et étrangers. La mosquée de Kaboud comporte une porte principale, un minaret, une large voûte ainsi qu’une partie couverte où l’on faisait des prières nocturnes. La structure du caveau familial de Jahan Shah, situé à l’intérieur de la mosquée, est en harmonie totale avec l’ensemble. Sur le côté de ce tombeau en pierre marmoréenne de 1,60 mètres de haut, ont également été inscrits quelques versets du Coran en écriture "sols". Les jolis plans tracés sur le corps principal de la mosquée impressionnent les visiteurs de par leur finesse et leur précision. La voûte est ornée de mosaïques azurées, turquoise, blanches et noires.
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Bazar
Bazar historique de Tabriz
Le bazar historique de Tabriz date du XIIIe siècle et s’étend sur près de 3 kilomètres. Sa structure unique est composée d’une vingtaine de cours, comprenant des sous-bazars consacrés à des produits particuliers tels que l’or, les tapis, etc. Il a joué un rôle central dans l’histoire de cette ville située sur la route de la soie, et reste l’un des grands centres commerciaux de la région. Il s'agit d'un des plus beaux et des plus impressionnants exemples encore complets de bazar traditionnel du Moyen-Orient, ce qui lui a valu d'être classé en 2010 au Patrimoine mondial de l'UNESCO.
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Citadelle
Citadelle de Tabriz
Arg-e Alishah ou la citadelle de Tabriz, dont il ne reste qu’un bâtiment imposant de 40 mètres de hauteur, comportait autrefois une madrasa et une zawiya. Elle a été construite sous les Ilkhanides vers 1310, mais durant l'époque Qadjar, elle a servi de poste militaire et de lieu de refuge et de stockage pour les armes. La citadelle a également joué un rôle important lors de la révolution constitutionnelle de l'Iran au début du XXe siècle contre Mohammad Ali Shah.
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Jardin
Parc Elgoli
Le parc Elgoli(Bâgh-e Melli) a été fondé vers la fin du XIVe siècle et rénové à l’époque Qadjar. Il comprend un lac artificiel quadrangulaire, au milieu duquel on a reconstruit en 1970 un pavillon de style safavide. Le lac est entouré de parcs et de restaurants.
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Mosquée
Mosquée du Vendredi
La Mosquée du Vendredi comprend des éléments architecturaux seldjoukides, un mihrâb ilkhanide et des arcades du style safavide. Elle est située dans un bazar qui a été décrit depuis le Xe siècle par de nombreux savants musulmans (Yâghout, Mostowfi) et voyageurs européens (Marco Polo, Clavijo, Chardin).
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Église
Les églises
Tabriz compte une importante communauté arménienne qui fréquente toujours six églises, dont l’importance artistique est mineure.
L'église Saint-Lazare est une église catholique située à Tabriz. Dédiée à saint Lazare, elle a été construite en 1912 dans le quartier de Mearmear. L'église possède une façade en briques. Elle mesure 30 mètres de hauteur et 15 mètres de largeur avec un clocher sur un petit balcon. Elle est toujours ouverte au culte.
L’église arménienne Sainte-Marie
Édifiée en 1782, cette église est la plus grande et plus vieille église de Tabriz. Des peintures murales représentent Marie, Jésus et les Apôtres. Les cérémonies religieuses, les fêtes et les événements ont lieu dans cette église. -
Musée
Musée d’Azerbaïdjan
Tabriz comporte également plusieurs musées, dont le musée d’Azerbaïdjan qui en est le plus important. Le rez-de-chaussée est consacré à l’art préislamique, le premier étage à la numismatique et à l’art islamique.
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Musée
Musées de Tabriz
La Maison de la Constitution, transformée de nos jours en musée, a abrité les constitutionnalistes en 1906. Le Musée de Sandjesh, qui expose des instruments de mesurage, se trouve dans la maison Salmâsi, construite à l’époque Qadjar. Le Musée du Coran est situé dans une ancienne mosquée construite sous les Safavides en 1576-77, puis reconstruite en 1794-95 après le tremblement de terre qui a dévasté la ville en 1779. Une maison des époques zand et Qadjar (XVIIIe siècle à 1925), devenue aujourd’hui la faculté d’urbanisme et d’architecture de Tabriz, est également à visiter.
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Maison traditionnelle
Maison de Amir NEZAM
La Maison de Amir NEZAM devenue Le Musée Qadjar de Tabriz, est un bâtiment historique dans le quartier Sheshghelan, l'un des plus anciens de la ville de Tabriz. La base de l'édifice couvre une superficie de 1200 mètres carrés. Ce monument qui abrite depuis 2006 un musée consacré à la dynastie Qadjar (1781 à 1925), a été construit à l'époque du règne du prince Abbas Mirza (1789 à 1833). Il a été rénové par Hasan-Ali Khan, Amir NEZAM Garrousi, le majordome de l'Azerbaïdjan, qui en a fait sa résidence.
Dans les périodes ultérieures, la maison a été utilisée comme résidence officielle des gouverneurs de la province de l'Azerbaïdjan. Ce bâtiment non entretenu pendant une longue période, s'est trouvé dans un tel mauvais état qu'il a été sérieusement envisagé à moment donné de le démolir pour construire une école à sa place. Finalement entre 1993-2006, il a fait l'objet d'une rénovation complète et depuis l'achèvement de cette travaux, il a été reconnu patrimoine national.
Le quartier Sheshghelan a été le siège du gouverneur pendant la dynastie Ilkhanide. Hasan-Ali Khan, Amir NEZAM Garousi, est né en 1820 à Bijar, dans la province du Kurdistan. Pendant vingt-deux ans, il a occupé divers postes gouvernementaux, dont celui de responsable des étudiants iraniens envoyés en Europe par le gouvernement. Il a également été général de l'armée Garrus et chef des gardes de sécurité de la Haute Cour et d’Arg-e Tabriz. Il est enterré à Mahan, dans la province de Kerman et est très connu pour la beauté de ses écrits dans la langue persane.
Aux alentours
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Village Historique
Kandovan
Niché dans les monts Sahand, Kandovan est situé à 50 kilomètres au sud de Tabriz. C’est un village troglodytique dont les habitations ont été taillées dans des rochers coniques. Le site est semblable aux villages troglodytes de Cappadoce, en Turquie. Comme en Cappadoce, le sol de la région est formé d'ignimbrite, un matériau volcanique fin, transporté sur de longues distances, soudé à chaud lors de sa retombée, et formant de vastes et épaisses nappes. Ce matériau, plus communément appelé tuf, se taille aisément. Les habitations troglodytes de Kandovan ont été taillées dans la roche il y a plusieurs centaines d'années (trois mille ans pour certaines) et sont encore habitées. Les habitants de la région prêtent à l'eau minérale de Kandovan des propriétés curatives : elle est considérée comme un remède aux maladies rénales. Les visiteurs venus de Tabriz ou d'ailleurs en rapportent toujours plusieurs bidons. Kandovan jouit au printemps et en été d'un climat frais alors que le reste de l'année est très rude. Vous avez la possibilité de dormir et de manger chez l'habitant ou pique-niquer au bord de la rivière sur les terrasses aménagées pour les touristes. A côté de la rivière, il y a une source d'eau minérale. Les habitants de la région, surtout ceux de Tabriz, viennent y chercher de l'eau avec leurs bidons
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Église
L’église de Saint Stephanos
Isolé dans une nature majestueuse au nord de l'Azerbaïdjan oriental, près de la frontière avec la République d'Azerbaïdjan, ce monastère, fondé au Xe siècle, est l'un des plus beaux d'Iran. Les édifices actuels datent des XVIe et XIXe siècles. Elle a été reconstruite, sous les Séfévides, après avoir subi plusieurs tremblements de terre. L'église, à croix grecque inscrite, a été commencée au XVIe et achevée au XVIIe. Des peintures murales à l'intérieur ont été ajoutées en 1826-27. Le clocher à baldaquins surmonté d'une rotonde date de 1720. Dans le décor, l'art iranien a inspiré les arcs brisés et les alvéoles sur les pendentifs, alors que les stalactites de la porte ouest et la chaîne sculptée sur la façade ont été influencées par l'esthétique seldjoukide. Les apôtres ont été sculptés dans les arcs aveugles du tambour de la coupole à ombrelle. L'Annonciation, la Crucifixion, la Résurrection et la lapidation de saint Etienne sont représentées sur les pignons orientés vers les points cardinaux. Le complexe comprend également des habitations (cellules des moines, résidence des supérieurs, hôtellerie), une bibliothèque, et des bâtiments assurant l'autonomie vitale des moines (réfectoire, cuisine, etc.). Vers 1700, le monastère de Saint Stephanos est décrit par le voyageur français, J.-B. Tavernier, comme un reliquaire de la culture arménienne.
L’église saint Stephanos a plus de 2000 ans, elle existait avant le christianisme sous la forme d’un lieu de culte zoroastrien. Un ossuaire vient d'être mis au jour par une fouille (2005).Saint Stepanos a été reconstruit entre 1819 et 1825, et le village de Darreh-Sham a été racheté par l'Église arménienne. Le complexe monastique figure sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2008.
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Église
L'église Saint-Thaddée
Saint-Thaddée (en persan : Kara Kelissâ) est un monastère arménien situé dans la province d’Azerbaïdjan de l’Ouest, à côté de Tchâldorân, à une vingtaine de kilomètres de Mâkou et 270 kilomètres de Tabriz. Le monastère de saint Thaddée est, selon certaines sources chrétiennes, l’une des premières églises fondées par les apôtres de Jésus Christ. Cependant, les historiens arméniens ne sont pas unanimes quant à l’historique de l’édifice. Un certain nombre d’entre eux estiment, à l’appui des documents historiques, que Saint Thaddée, un apôtre de Jésus-Christ, s’est rendu, en l’an 40, dans cette région, pour y propager le Christianisme. Selon la tradition arménienne, il a personnellement fait ériger le monastère, en l’an 66 de l’ère chrétienne. De nombreuses personnes, dont le roi d’Arménie Sanatruk (Sanatrocès en latin) et sa fille Sandusht, ont embrassé, à l’époque, cette nouvelle religion. Or, le roi a regretté sa conversion un peu plus tard, et a ordonné à ses hommes de tuer Saint Thaddée, sa propre fille et un grand nombre de Chrétiens (plus de 3500 personnes). Plus tard, le lieu où ils ont été massacrés puis enterrés est devenu le monastère Kara Kîlîsâ, un haut lieu de pèlerinage des Arméniens. En 1329, l’église a été reconstruite sous sa forme actuelle, après la destruction de sa structure par un tremblement de terre en 1319. Au XIXe siècle, le prince qâdjâr ’Abbâs Mirzâ a également aidé à sa rénovation et à sa restauration.
Le monastère se situe à près de 2000 mètres d’altitude, sur de hauts plateaux arides et majestueux. Ce lieu, autrefois très fréquenté, est aujourd’hui souvent vide, mais pas abandonné. Depuis plus d’un demi-siècle, un pèlerinage en l’honneur de saint Thaddée est organisé. Chaque année, du 23 au 26 juillet, des pèlerins, majoritairement arméniens, viennent visiter le monastère de saint Thaddée, pour commémorer son martyre. A cette occasion, des cérémonies spéciales ont lieu dans le monastère Kara Kîlîsâ. Parmi les pèlerins figurent un grand nombre d’Arméniens d’Iran, mais aussi des Arméniens venus de pays voisins. Le complexe monastique figure sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2008, aux côtés des monastères Saint-Stepanos et de Sainte-Mère-de-Dieu de Dzordzor, situés dans la même région. -
Forteresse
Château de Babak
Le château de Bazz, populairement appelé château de Babak, du nom de son propriétaire Babak Khorramdin, est un ensemble fortifié élevé au début du IXe siècle. Il est situé au sommet d'une montagne des forêts d'Arasbaran, dans la province d'Azerbaïdjan de l'Est au nord de l'Iran. Il se trouve à 6 kilomètres au sud-ouest de la ville de Kaleybar, se dresse au sommet d'une montagne, entre 2 300 et 2 600 mètres d'altitude et elle domine les vallées environnantes, 400 à 600 mètres plus bas. Le château a été identifié comme le refuge de Babak Khorramdin, chef des Khurramites, qui a combattu en Azerbaïdjan contre le califat abbasside à la fin du VIIIe siècle et au début du IXe siècle. À ce titre, le château est devenu un symbole du nationalisme iranien. Il est également le point de rassemblement des Iraniens azéris lors des commémorations de Babak Khorramdin, le premier week-end de juillet.
Histoire
En 795 ou 798, Babak Khorramdin s’est révolté contre le pouvoir du calife abbasside Haroun ar-Rachid. Il s’est construit un château inexpugnable, au cœur des montagnes de l'Azerbaïdjan. En 835, le gouverneur du Jibal, Afchin est arrivé dans la région pour y mener la guerre contre Babak. Le château de Bazz a finalement été conquis et ruiné par l'armée d'Afchin, le 15 août 837, tandis que Babak a été fait prisonnier. Il a été exécuté le 4 janvier 838 à Samarra, en présence du calife. -
Zone protégée
Arasbaran
Zone protégée, Arasbaran est la 9ème biosphère réservée en Iran. Elle couvre une superficie de 78 560 hectares avec une circonférence de 134 kilomètres. L'altitude varie entre 256 mètres dans la partie nord, à 2896 mètres au point le plus élevé dans la partie sud de la zone. Arasbaran est située au Nord de la province d'Azerbaïdjan de l'Ouest, et au Sud de la rivière Aras, près des villes de Meshkin Shahr, Moghân, Sârâb, Marand, Tabriz et Ahar. Arasbaran jouit d'un climat de montagne relativement doux, et il y pleut beaucoup. Ces abondantes précipitations ont sans doute favorisé la formation d'une grande forêt, rassemblant plus de 180 espèces d'arbres et de nombreuses plantes rares. Cette région abrite des espèces animales importantes que vous pourrez avoir la chance de voir dans ces forêts comme les chèvres, béliers, brebis, sangliers, ours bruns, loups, renards, lapins, léopards, perdrix, ainsi que des espèces animales beaucoup plus rares, comme le tétras du Caucase. La biodiversité de ce parc se caractérise par une flore très riche (environ 1000 taxons) et une faune particulièrement intéressante grâce à la présence d’espèces rares. Il a donc été classé réserve de biosphère par l'UNESCO en 1976.
Selon les historiens, les peintures et gravures anciennes retrouvées sur les pierres de ces montagnes attestent que des hommes vivaient, dans cette région, plusieurs milliers d'années avant J.-C. Plusieurs preuves attestent d’un nombre relativement important de fossiles de dinosaures dans ce domaine. Par exemple, des fossiles des dinosaures ont été trouvés dans Kharvanagh.
Arasbaran abrite de nombreux sites touristiques, dont la forteresse de Babak, située à 5 kilomètres au Sud-Ouest de la ville de Kaleybar, la forteresse de Djochin, le tombeau de Pir Safâ, etc. Les mines d'aluminium, de fer, d'argent, de cuivre et d’autres minerais constituent les principales ressources naturelles d'Arasbaran, qui est également une région agricole où l’on cultive du blé, de l'orge, du riz, des pommes, du raisin et des tomates. Les revenus de ses habitants sont principalement issus de l'agriculture, ainsi que de l'élevage de moutons et de chèvres. La fabrication de tapis, tels que le Kilim ou le pâlâz, constitue l'essentiel de l'artisanat local.
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Montagne
Mont Sabalan
Sabalan est un volcan inactif dans la province d'Ardabil en Iran. Sabalan est le troisième sommet d'Iran 4 811 m, plus haut que le Mont blanc et un lac permanent s'est formé à son sommet. Enneigé, à toutes les saisons de l'année, le Mont Sabalan, vêtu de sa jolie couronne immaculée, offre une image magique, sur fond d'un ciel azuré et sans nuage. Le lac s'étend sur environ deux hectares. Son eau est extrêmement saine et limpide et aucun être vivant n'y vit. La surface du lac est recouverte de neige et de glace, la plupart des mois de l'année. Mais en plein milieu de l'été, la plus grande partie des neiges a fondu, en augmentant ainsi le volume du lac. Le refuge montagneux de Sabalan offre aux alpinistes fatigués, un abri sûr fait de pierres et de béton, pour y vivre un tout petit moment de repos, avant de reprendre l'escalade. Et pour combler leur bonheur, il y a de l'eau potable qu'offre une source, au cœur de la montagne. Sur le flanc Ouest de la montagne, le sommet Soltân est situé, à côté d'un refuge naturel en pierre, une grande roche de pierre naturelle, ayant la forme d'un aigle qui tourne la tête vers l'Est, et qui est devenue, au fil du temps, le symbole de cette chaîne de montagnes. L'escalade du sommet Sabalan est plus facile, à partir du flanc Nord. Les alpinistes devront, quand même, y mettre quelques heures. Le flanc Sud est l'itinéraire le plus difficile, même, pour les alpinistes et escaladeurs professionnels.
Sabalan possède la station de ski Alves (l'une des mieux équipées du pays) sur ses pentes et différentes attractions touristiques comme les sources d'eau chaude de Sareyn. Le mont Sabalan et ses sources chaudes résultent de l'activité volcanique du sol de la région, durant l'ère Tertiaire. Celles-ci sont, également, responsables de l'apparition d'autres hautes montagnes, tel Sahand. L'analyse chimique et hydrologique de ces eaux montre qu'elles prennent leur source dans les profondeurs de la terre. En traversant les différentes couches terrestres, elles s'enrichissent en minéraux, particulièrement, en carbonate et en sulfate. Ces eaux auraient, en leur qualité de source chaude, des vertus thérapeutiques. Elles profitent, à ce titre, à de nombreux visiteurs et malades, et constituent une importante source de revenus, pour les habitants de la région.
Et en plein Azerbaïdjan iranien, le hautain mont Sabalan a été, au fil des siècles, le témoin des luttes et des combats, des moments de luttes épiques, au nom de la patrie, et pour la protéger, face aux ennemis agresseurs. Le Sabalan aurait, donc, vécu et conservé, moment par moment, et page par page, les mémoires de ces gens fiers et courageux.