En raison d'une forte variation du taux de change, les prix sont moins chers que ce qui est annoncé. Demandez-nous un devis.
Ecotourisme en Iran
Randonnée
Le vaste pays qu’est l’Iran offre des paysages naturels très variés. Si vous avez un esprit aventurier, il vous suffit de prendre votre sac à dos et de choisir votre chemin, que ce soit au désert, en forêt ou dans la montagne, ce pays vous offre des paysages merveilleux à couper le souffle. Les différentes altitudes (entre -26 m au désert et 5610 m), la topographie et la diversité biologique singularisent l’Iran. Il abrite également le plus grand lac du monde au nord et un littoral de 1200 km de côtes avec le golfe Persique au sud, 50 lacs intérieurs, des forêts denses au nord formées d’une végétation séculaire et unique en son genre, de vastes déserts et leur faune, des chaînes de montagne avec de hauts sommets, sans oublier la grande diversité de culture. Si vous aimez faire la randonnée, l’Iran est l’un des pays ou vous trouverez votre bonheur.
Lieux-
Arasbaran
Zone protégée, Arasbaran est la 9ème biosphère réservée en Iran. Elle couvre une superficie de 78 560 hectares avec une circonférence de 134 kilomètres. L'altitude varie entre 256 mètres dans la partie nord, à 2896 mètres au point le plus élevé dans la partie sud de la zone. Arasbaran est située au Nord de la province d'Azerbaïdjan de l'Ouest, et au Sud de la rivière Aras, près des villes de Meshkin Shahr, Moghân, Sârâb, Marand, Tabriz et Ahar. Arasbaran jouit d'un climat de montagne relativement doux, et il y pleut beaucoup. Ces abondantes précipitations ont sans doute favorisé la formation d'une grande forêt, rassemblant plus de 180 espèces d'arbres et de nombreuses plantes rares. Cette région abrite des espèces animales importantes que vous pourrez avoir la chance de voir dans ces forêts comme les chèvres, béliers, brebis, sangliers, ours bruns, loups, renards, lapins, léopards, perdrix, ainsi que des espèces animales beaucoup plus rares, comme le tétras du Caucase. La biodiversité de ce parc se caractérise par une flore très riche (environ 1000 taxons) et une faune particulièrement intéressante grâce à la présence d’espèces rares. Il a donc été classé réserve de biosphère par l'UNESCO en 1976.
Selon les historiens, les peintures et gravures anciennes retrouvées sur les pierres de ces montagnes attestent que des hommes vivaient, dans cette région, plusieurs milliers d'années avant J.-C. Plusieurs preuves attestent d’un nombre relativement important de fossiles de dinosaures dans ce domaine. Par exemple, des fossiles des dinosaures ont été trouvés dans Kharvanagh.
Arasbaran abrite de nombreux sites touristiques, dont la forteresse de Babak, située à 5 kilomètres au Sud-Ouest de la ville de Kaleybar, la forteresse de Djochin, le tombeau de Pir Safâ, etc. Les mines d'aluminium, de fer, d'argent, de cuivre et d’autres minerais constituent les principales ressources naturelles d'Arasbaran, qui est également une région agricole où l’on cultive du blé, de l'orge, du riz, des pommes, du raisin et des tomates. Les revenus de ses habitants sont principalement issus de l'agriculture, ainsi que de l'élevage de moutons et de chèvres. La fabrication de tapis, tels que le Kilim ou le pâlâz, constitue l'essentiel de l'artisanat local.
-
Soubâtân
Le yailaq (campement d’été) de Soubâtân est sans doute l'un des meilleurs sites naturels d'Iran. Il est très connu des aventuriers iraniens pour sa beauté unique et inexplicable mais, du fait de son accès difficile, reste très méconnu du grand public. Il est situé sur les hauteurs de Tallesh au nord est du pays, cependant les randonneurs y montent en partant du côté sud-ouest des hauteurs et en passant par le lac Néor. De mi-juin jusqu’à mi-juillet, les fleurs s’ouvrent et un parfum paradisiaque remplit l’air, c’est alors la meilleur période pour aller voir cet endroit unique.
-
Urâmânat
Urâmânat, région d'origine de la religion zoroastrienne, est l’une des destinations que chaque randonneur doit mettre dans sa liste de voyage. Urâmânet est une région montagneuse à la frontière de l’Iran et l’Irak, situés dans la province de Kurdistan. Les belles vallées, avec les rivières à gros débits, de beaux paysages, et l’architecture particulière des villages d’Urâmân (construites à flanc de montagnes, les maisons sont situés l’une sur l’autre) font partie des attraits touristiques de cette région. L’ancienne langue des urâmânis (habitants d’Urâmân) est la langue avestique. Si vous voyagez à Orâmanat, testez le pain traditionnel de cette région et n’oubliez pas de visiter le lac Zarviâr et la ville Marivân.
-
De Sangchâl à Filband
Le village agréable de Sangtchâl a beaucoup d'attraits, sur la route en lacet et un dénivelé de 700 m sur 5km, la randonnée de quelques heures (5 à 6h) entre les deux villages Filband et Sangtchâl sera sans doute inoubliable.
Le village de Filband, connu comme « le toit est » de la province Mâzandarân est effectivement un penthouse qui, comme un mirador, garde l’œil sur une vaste vue. En hiver, le voyage à destination de ce village est très dur mais cela n’empêche pas les grimpeurs d’y aller. Ils y ont un panorama magnifique : les côtes de la mer Caspienne, les différents écosystèmes : forêts, pâtures, falaises, endroits montagneux. Ce qui est remarquable au sujet de la topologie de cette région, est la différence de hauteur entre le village de Filband et les points voisins.Il est possible que vous affrontiez différentes conditions météorologiques sur le chemin : soleil, nuages, orage et brouillard dense.
L’accès à ce village se fait par une route secondaire qui, à 25 kilomètres du sud d’Amol, se sépare de la route Harâz allant vers Sangtchâl. Le village de Filband à 2300m d’altitude offre un point d'observation sur la mer si l'absence de brouillard le permet. Les maisons rustiques aux toitures colorées sont couvertes de bois épais. Certaines maisons ont des toitures en tuiles, du style des maisons guilaki (les maisons de Guilân). Il faut ajouter que le village de Filband est inhabité pendant l’hiver car en raison du blocage de la route suite aux chutes de neige. À l’arrivée du printemps, la vie reprend avec la repousse des plantes comestibles et l’écoulement des rivières. Du fait de la présence de gazelles et de chevreuils, qui au passage a donné son nom à la région, cette zone est interdite à la chasse et devrait bientôt devenir une zone protégée.
-
Javâher Dasht
Si vous désirez marcher sur les nuages, la campagne de Javâher-Dasht pourrait être votre destination. Elle est située dans un endroit particulier au voisinage du sommet Samamus. A proximité de la mer caspienne et de la ville de Kalâtchaî, cette campagne est un vrai tableau de peinture qui vous présente de beaux paysages : les montagnes, les forêts et les nuages. Air pur, randonnées sur les flancs de Samamus, et paysages intacts sont les cadeaux que Javâher-Dasht offre à ses visiteurs.
-
La forêt de nuages
Constituant l’un des plus beaux panoramas de l’Iran, la forêt de nuages à Châhroude est l’une des plus anciennes et des plus belles parties des forêts hyrcaniennes (Buxus hyrcana). Il possède des espèces végétales et animales rares. Cette forêt a 35 000 hectares de surface et se trouve au niveau des forêts du nord du pays. Elle est appelée « forêt de nuages » en raison de la présence remarquable des nuages, tellement proches des arbres qu’on dirait que la forêt repose dessus. On peut réellement s’y promener entre les nuages.
Cette forêt, faisant partie des forêts hyrcaniennes, appartient à la troisième ère géologique. L’altitude, la basse température en été, la présence des fontaines, et le riche tapis forestier contribuent à la particularité de cette forêt. Les précipitations moyennes varient entre 400 et 500 millimètres par an. En moyenne, la température maximale est de 20° et la température minimale est de 6°. Les sources Aloutchâl, Abchoreche, et Abchâr s’écoulent en toutes saisons dans cette région. Voici 3 raisons pour lesquelles cette forêt est importante :
-Elle fait partie des forêts hyrcaniennes, et il y existe des plantes médicinales exceptionnelles.-Elle est située entre deux écosystèmes : celui des zones semi-arides et des zones forestières. Nous pouvons donc y observer à la fois des arbres à feuilles en aiguilles et des arbres à feuilles larges. Ce phénomène joue également un rôle important sur les espèces animales de cette région.
-La géographie particulière de la région, où une zone de grande hauteur côtoie une zone plutôt basse, entraîne la formation d’un océan de nuages dans cette région. Cela peut être considéré comme un phénomène exceptionnel dans le monde.
La forêt de nuages est située dans un endroit où la largeur des montagnes Alborz diminue. Alors, les nuages coincés derrière les montagnes s’échappent vers le sud à travers des vallées. C’est pour cette raison qu’à partir de l’après-midi, on dirait que la forêt repose sur les nuages, et cela continue à s’accentuer jusqu’à minuit à cause du refroidissement de l’air. Le côtoiement de deux zones, l’une de haute pression et l’autre de basse pression (la campagne Gorgân et la zone de nuages), fait descendre les nuages vers la terre.
Cette forêt est un véritable musée de la nature, grâce à la présence de 85 espèces de plantes comme : le chêne, l’érable, le thym, le trèfle, le hêtre, Alnus serrulata, Celtis australis (Micocoulier de Provence) et la famille des Plumbaginacées, Acer cappadocicum, Caryophyllaceae, Chamelaucium, ainsi les rares espèces comme Ulmus (orme), Sorbus torminalis (alisier torminal), Taxus baccata (if commun), etc. C’est le climat particulier de cette forêt qui permet le développement des différents arbres ; certains d’entre eux reposent au sol et créent un superbe paysage. Connue en Iran comme une grande source des plantes médicinales, cette forêt attire les touristes et les randonneurs des quatre coins du monde. Parmi les animaux présents dans cette forêt, on peut citer l’ours brun, le loup, la panthère, le cochon sauvage, le chacal, le renard, le lapin, la chèvre, le serpent, et parmi les oiseaux on peut nommer la perdrix, le pigeon, la caille, l’aigle, le vautour, le faucon, le coucou et le faisan.
-
Bâdâb Sourt
Les sources Bâdâb Sourt, Damâvand et Sarvé Abar kouh (Cyprès d’Abar kouh) sont les trois sites naturels enregistrés au patrimoine national du pays. Les sources de Bâdâb Sourt, après Pamukkale en Turquie, est classée comme étant la 2e source d’eau salée du monde, avec sa structure particulière (en forme d’escalier) et colorée. Bâdâb Sourt est situé dans l’arrondissement de Tchâhâr Dângeh à Sâri (ville au nord de l’Iran) dans la province de Mâzandarân.
Les dépôts de matières minérales accumulés au pied des montagnes pendant des milliers d’années ont créé des centaines piscines de couleur rouge, et jaunes-orange prenant la forme d’un escalier. -
Forêt de Sang-deh
Sang-deh, une vieille forêt dans la province de Mazandaran, à côté de Sari à 240 kilomètres de Téhéran, s’étale sur les pentes nord de l’Alborz. Elle est magnifique et très colorée en automne, et possède différentes sources et espèces végétales. Etant donné son altitude, cette forêt est composée d’un grand nombre de hêtres, arbres résistants au froid. Cette forêt appartient à l’époque du milieu de l’ère tertiaire
Ski
L'Iran, avec ses montagnes élevées, est idéal pour skier et pratiquer la randonnée en haute montagne. L'enneigemment dure de Novembre à Mars ou Avril (cela varie en fonction des années). Les pistes de ski culminent à plus de 3300m.
Lieux-
Tarik Darré
La piste de ski de Târik Darré (Alvand) est située à 15 kilomètre au sud-ouest de la route Ganj-nâmé Hamédân, sur le flan des montagnes. Le plus haut point de la piste est à 3150 m d’altitude et le plus bas est à 2600 m d’altitude. Elle dispose de trois téléskis, un télésiège et deux télécabines. Actuellement cette piste est équipée d'un restaurant, d'un logement et de commodités pour environs 500 personnes.
-
Pooladkaf
Pooladkaf est la deuxième plus grande station de ski du sud de l'Iran. Le site est situé dans les monts Zagros, dans la région du Fars, à 100 kilomètres au nord-ouest de Chiraz. Son domaine skiable s'étend de 2 810 à 3 231 mètres d'altitude. Il est équipé d'une télécabine d'une longueur de 2100 mètres et de trois téléskis.
Pooladkaf bénéficie de sa proximité avec Sepidan (à 15 kilomètres), avec un climat doux et un cadre naturel agréable (cascades de Morghak, lac Chesh pir, de nombreuses forêts), cette ville constitue une destination privilégiée des habitants aisés de Chiraz qui y possèdent nombres de jardins ou résidences secondaires.
Le site est exploité depuis 1961 mais a connu un nouveau départ depuis les années 2000, avec son acquisition par le groupe privé Pooladkaf, qui a, pour l'occasion, rebaptisé l'endroit du nom de l'entreprise. Des infrastructures d'accueil y ont été développées (restauration, boutique et hôtel) et une télécabine du constructeur français Poma y a été construite. -
Dizin
La station de sports d'hiver de Dizin, près de Téhéran est comparable aux stations populaires d'Europe et des Etats-Unis car elle est équipée de nombreuses remontées mécaniques et offre de nombreuses pistes pour tout niveau et tous types de glisse. L'altitude élevée (3550m) et l'air sec sont propices à la présence de poudreuse de qualité, comme dans la majorité des autres stations de sports d'hiver d'Iran.
Entouré par les montagnes glorieuses de l'Alborz, Dizin est à 14 kilomètres de Shemshak et à 110 kilomètres seulement de l'aéroport international de Téhéran. -
Shemshak
Shemshak, la deuxième plus grande station de sports d'hiver à côté de Téhéran, est réputée chez les skieurs expérimentés. Si vous aimez skier sur la neige légère et poudreuse à des altitudes allant de 2650 à 3600m, alors il faut absolument aller à Shemshak! Shemshak, dans les voisinages du Darband-Sar, est équipé de quatre téléskis et de deux hôtels. Si vous aimez le ski nocturne, vous pouvez acheter un billet pour la piste de nuit.
-
Tochal
Située au nord de Téhéran, c'est l’une des cinq plus hautes stations de ski du monde. Le Tochal est une chaîne de montagnes de l'Elbourz, située au nord de Téhéran. Ce massif a une ligne de crête d'environ 12 km. Le plus haut sommet, appelé mont Tochal, a une altitude de 3964 m. Une télécabine disposant de sept stations relie le nord de Téhéran à la station de ski du Tochal.
-
Darband-sar
Darband-sar, à 50 kilomètres au nord de Téhéran, à une altitude allant de 2600m à 3050m équipée de 2 télésièges et trois téléskis, C'est une station idéale pour les skieurs expérimentés et intermédiaires.
-
Ab-Ali
Ab-Ali, située environ à 45 kilomètres au nord-est de Téhéran, c'est la station de sports d'hiver la plus ancienne d'Iran. Elle est située à une altitude allant de 2400m à 2650m avec un mur de 250 m et offrant des pentes plus douces pour les débutants et les skieurs de niveau intermédiaire.
-
Alvares
Alvares, la plus grande piste de ski d'Iran, est situé dans la montagne Sabalan à 3200 altitude et à 12 km du village historique Alvares au nord ouest. Les sources d'eau chaude de Sareyn à 30km de la piste émanent de Sabalan.
Spéléologie
L’Iran possède 681 grottes réparties dans les différentes régions. La région de Yazd, avec 51 grottes, est celle qui comprend le plus de grottes dans le pays. Elles présentent des formations calcaires complexes et variées, et sont particulièrement nombreuses dans la partie occidentale du pays. Les plus grandes sont Qouri Qal'eh (près de Kermanchah), Kataleh Khor (près de Zandjan) et la plus célèbre est la grotte d'Ali Sadr près de Hamedan.
Lieux-
Roud Afshan
La grotte Roud Afchân se situe à 103 kilomètres de Téhéran, près de la ville de Firouzkouh, qui est également le nom du village l’avoisinant. Elle se trouve au nord, au pied de la vallée Roud Afchân. La bouche de la grotte se situe à une hauteur de 1 800 mètres au-dessus du niveau de la mer. Elle prend la forme d’un grand arc d’une longueur de 40 mètres et d’une hauteur de 12 mètres.
La grotte possède trois salles principales. L’érosion a été à l’origine de l’immensité des salles de cette grotte. Plusieurs balcons et murets en pierre, de même des morceaux de poterie, attestent de la présence de l’homme en cet endroit il y a des siècles. Un espace d’une superficie de 400 mètres carrés entre la première et la deuxième salle semble avoir été le refuge des bêtes de somme. Quant à la deuxième salle elle-même, on peut y apercevoir une grande fosse ayant une longue fente en son fond. La troisième salle est entièrement ornée de guirlandes de stalactites et de stalagmites en forme de grappes de raisin. Ce qui est frappant dans cette salle, c’est une lampe suspendue ressemblant à une statue gigantesque qui se trouve au bout d’un couloir de 50 mètres de longueur. La partie la plus profonde de la grotte se cache tout au fond du couloir, après une belle porte située à 150 mètres de profondeur par rapport à l’entrée de la grotte. Le couloir conduit à une fosse nommée par les explorateurs la fosse « Anahita ». Sur les deux côtés du chemin menant au bout de la grotte, des abîmes sombres en font un lieu dangereux. On se trouve ici à 1 750 mètres au-dessus du niveau de la mer, et la longueur de la voie principale de la grotte est de près de 550 mètres.
La grotte Roud Afchân est un véritable chef-d’œuvre de la nature. Le panorama magnifique des pierres finement mêlées et la scène captivante des silhouettes en pierre se tournant le dos renforcent sa magie et sa beauté. Pour la plupart des visiteurs, le souvenir de leur venue au milieu d’une telle masse obscure est semblable à un rêve. L’atmosphère chimérique de ces énormes couloirs immortalise l’image de la grotte dans l’esprit des visiteurs.
-
Grotte Shegeft Yazdan
Cette grotte est située près du village de Hafthar dans une haute montagne appelée Shegeft. Au IXe siècle, lorsque les musulmans sont arrivés en Iran, des Zoroastriens se sont réfugiés dans cette grotte à l’accès presque impraticable, afin de protéger leur feu sacré qui a été alimenté dans cet abri pendant 30 ans. La grotte est située à 70 kilomètres d’Ardakan, dans la province de Yazd. Il est difficile d’y pénétrer, mais elle dispose d’une grande surface intérieure, ainsi que de trois étangs qui se sont créés grâce aux écoulements d’eau depuis le plafond. Malheureusement, des individus sans scrupules ont abîmé certaines parties de la grotte en creusant dans l'espoir d'y trouver un trésor. Les cendres du feu témoignent de la présence des Zoroastriens dans cette grotte. Chaque année, les Zoroastriens de l’Inde viennent visiter ce lieu, et y passer la nuit.
-
Grotte de Nasr-Abad
La grotte de Nasr-Abad dans la province de Yazd, dans le sud de l’Iran, est une merveille qui est restée inconnue pendant des siècles. C’est un berger qui l’a découverte tout à fait par hasard, en 1981, à une soixantaine de kilomètres du nord-ouest de Taft. Maintenant, elle attire les spéléologues du monde entier. Les extraordinaires stalactites et stalagmites de la grotte de Nasr-Abad lui ont valu le surnom de « la perle des grottes de Yazd » ; ces belles colonnes ont créé de magnifiques paysages naturels dans les salles de la grotte.
-
Grotte ALI SADR
Située à une altitude de 1900 mètres au-dessus du niveau de la mer, la grotte Ali Sadr, composée d’un grand lac et de galeries accessibles en barque, est un des plus beaux sites naturels de l’Iran. Son lac, atteignant parfois une profondeur de quatorze mètres, est translucide, sans couleur, sans odeur, avec un goût naturel, mais son eau n’est pas potable. Tout au long de l’année, l’intérieur de la grotte a une température fixe de douze degrés. Pour l’instant, aucune vie animale n’a pu être décelée à l’intérieur. Le sol et le plafond sont recouverts de stalactites et stalagmites de différentes configurations formées au cours de millions d’années de transformations chimiques. L’air est léger, sain, sans poussière aucune et offre une ambiance paisible ; si vous allumez une bougie sous ses voûtes enchanteresses, sa flamme ne tremblera pas.
A ce jour, on a identifié quatorze kilomètres de galeries dont quatre kilomètres ont pu être aménagés pour les visiteurs. Dans les premières années de sa découverte, du fait du manque de compétence des responsables et de la cupidité de certaines personnes, quelques stalactites, résultant d’un long processus naturel s’étalant sur des millions d’années, ont été emportées et vendues pour décorer des aquariums au bazar. Fort heureusement, ces pillages n’ont pas entamé la beauté féerique d’un décor qui continue d’émerveiller le cœur des amoureux de la nature.
-
Grotte Qoori Qaleh
Parmi les forêts de chênes et d’Oramanat Paveh à une distance de 90 kilomètres à partir de Kermanshah, se trouve la grotte Qoori Qaleh qui est considérée comme la plus grande grotte aquatique en Asie. Cette grotte commence dans le village Qoori Qaleh, et selon certains, se poursuit jusqu'en Irak. En 1989, un groupe d'alpinistes de l'Institut d’Escalade en Montagne de la province a réussi à découvrir la partie interne de la grotte et de ses différentes salles. Ce groupe a non seulement découvert comment accéder aux profondeurs de la grotte, mais également une douzaine de chemins sombres et sinueux, qu’ils ont cartographiés. Qoori Qaleh mesure environ 3 140 mètres de longueur, et présente parmi ses caractéristiques uniques : une grande variation de couleurs, des piliers obliques et des chutes d'eau. On y a également aperçu une espèce rare de chauve-souris. Certains objets liés aux restes d'un château sassanide antique ont été découverts à proximité.
-
Grottes de Khorbas
Les grottes de Khorbas, très anciennes manifestations géologiques, étaient autrefois habitées. Ces grottes où existent encore des vestiges de la vie troglodyte sont liées entre elles par des passages intérieurs. Aujourd’hui, elles sont l’habitat d’une espèce de chauve-souris et fournissent notamment les aigles qui vivent sur la petite montagne de Khorbas.
-
Grotte Namakdan
Les belles grottes salées du sud de l’île de Qeshm sont remarquables par leur ouverture arquée et la luminosité inattendue de l’intérieur, où les rayons du soleil pénètrent jusqu’à une profondeur de 20 mètres. Les murs de ces grottes sont recouverts de sel et de couches de divers minéraux. A l’intérieur, les cristaux de sel forment des colonnes aux formes géométriques caractéristiques. D’après de récentes études médicales, l’inhalation de l’air de ces grottes pourrait avoir un effet positif dans le traitement de certaines maladies respiratoires comme l’asthme. La grotte Namakdan de l’île de Qeshm est sur le point de devenir patrimoine mondial, le président du géo-parc de la zone franche de l’île de Qeshm a affirmé que la grotte Namakdan (grotte saline), la plus longue grotte du monde, sera prochainement enregistrée sur la liste du patrimoine mondial. Selon les Relations publiques de la zone franche de Qeshm, la grotte saline de Namakdan, longue de plus de 6 800 mètres a été découverte en 2005, et passe pour être l’une des sept merveilles de l’île. L’existence de stalagmites de sel, dont certaines ont une longueur de plus de 3 kilomètres, ajoute à la beauté de ce site.
-
Grotte Torang
Etant donné le grand nombre de massifs et de montagnes dans la province de Kermân, il existe également de nombreuses grottes dont certaines sont privilégiées par les spéléologues. Parmi elles figure la grotte calcaire Torang, la plus profonde et la plus grande de la province, considérée comme un important site pour l’écotourisme de la région. Cette grotte est située à 230 km au sud-ouest de la ville de Kermân.
-
Grotte Ayube
Considérée comme la plus grande grotte ignée d’Iran, elle a un rôle de pèlerinage dans la région. La légende dit que le prophète Ayube a vécu un certain temps dans cette grotte, il y subsiste l’empreinte de son pied sur un rocher. L’entrée a 50 mètres de large et 40 mètres de haut, des indices témoignent que cette grotte daterait au moins de l’époque parthe. Il y a un bassin qui est connu sur le nom bassin de vœux, les habitants de la région croient que si l'on fait un vœu en lançant un caillou dans le bassin, si ce caillou rebondit au fond et sort du bassin, le vœu se réalisera !
-
Grotte Mirzâ
S’ouvrant à une altitude de 2342 mètres, cette grotte est réputée difficile d’accès et nécessite des compétences poussées en spéléologie. La grotte comprend huit salles principales et quatre salles secondaires avec un puits de 90 mètres au milieu de la grotte qui donne un relief particulier à son exploration.
-
Grotte Nakhjir chal
Nakhchir, ou Chal-Nakhjir, est une grotte située dans la province de Markazi en Iran. C’est une grotte de calcaire vieille d'environ 70 millions d'années. Certaines parties de la grotte, dont son lac intérieur, ont été aménagées pour faciliter l’accès des touristes.
Elle a été découverte en 1989, et enregistrée comme un monument national en 2001. Son intérieur est fait de cristaux, de sédiments de dolomite, de stalactites et de stalagmites. Situé sur la route reliant Delijan à Naragh, la grotte appartient à la période Cénozoïque, et a été formée à la suite de facteurs tectoniques et de réactions chimiques aérobies. Étant un phénomène géologique rare, Chal Nakhjir est connue pour ses exceptionnels sédiments de dolomite blanche, couvrant le sol des principaux couloirs de la grotte. Les concrétions sont exceptionnelles également, ressemblant à du pop-corn blanc. Même les stalactites et stalagmites classiques possèdent ce revêtement blanc pur de calcite et de cristaux d’aragonite.
La hauteur de cette grotte à certains endroits atteint plus de 20 mètres, tout en ayant de profondes vallées dans ses chemins divergents. Un lac se trouve à 140 mètres à l’intérieur de la grotte, 70 mètres en dessous de l'entrée. La grotte a ouvert au public en Mars 2010.
-
Katlah Khor
La plus belle et la plus mystérieuse grotte à chaux du monde, Kataleh Khor, est digne de son nom : « le passage du soleil », puisqu’elle se trouve au sein d’une montagne, derrière laquelle le soleil pointe chaque matin. Située à 70 kilomètres de la ville de Garmâb près de Zandjân, au pied de la montagne de Sakizlu, elle se trouve dans une zone rectangulaire de 2 000 mètres par 1 500 mètres. C’est aussi l’une des plus longues grottes d’Iran.
Découverte en 1921, Kataleh Khor a été officiellement enregistrée en 1951. À l’époque, l’accès à la grotte était quasi-impossible. Un couloir d’entrée de 400 mètres très étroit, par où on ne pouvait passer qu’en rampant, faisait obstacle même aux spéléologues confirmés. C’est en 1986 que pour la première fois, une équipe de spéléologues a osé descendre dans la grotte et prendre quelques photos. Jusqu’en 1993, seuls les professionnels bien équipés pouvaient visiter la grotte. Cependant, après l’élargissement de son embouchure, elle devint accessible au public. Aujourd’hui, une voie de 2 350 mètres est aménagée pour les visiteurs.
Kataleh Khor est renommée pour la qualité et la beauté de ses curiosités géologiques ainsi que le nombre de ses étages. Unique en son genre, elle est cependant une grotte parmi d’autres en Iran, et rappelle tout particulièrement celle d’Ali Sadr de Hamedan, qui date elle aussi de la période jurassique. Le sol et le plafond de la grotte sont couverts de stalactites, stalagmites, colonnes et cascades, aux formes et couleurs extrêmement variées et différentes. La galerie principale, ouverte au public, comprend des parties baptisées selon les formes qui s’y trouvent : la place du Lion, la place de Bisotoun, la place de Tchehelsotoun, la place des Brus, le Pied de l’Eléphant, etc. L’une des particularités de la grotte est l’existence d’immenses colonnes en chaux formées par la jonction des stalagmites et des stalactites. Elles agissent comme des colonnes de soutien empêchant la grotte de s’effondrer. Les sept étages de la grotte, dont seulement trois sont explorés, démarquent Kataleh Khor des autres grottes. À cause de la formation de ces étages au cours des siècles, l’eau a pénétré dans les étages du dessous et la grotte s’est asséchée. La différence de niveau entre le premier et le deuxième étage est de 50 mètres. La partie la plus profonde de la grotte se trouve au fond du troisième étage, à 50 mètres au-dessus de l’entrée de la grotte.Aujourd’hui, cette grotte est divisée en 3 parties : sportive, de loisir et culturelle. La zone sportive destinée aux spéléologues est de 4 kilomètres de profondeur, et le fond n’a pas encore été atteint. La zone des visiteurs destinée au public est une voie droite de 2 350 mètres qui, au dire des spécialistes, constitue seulement un tiers de la grotte. Et enfin, la zone culturelle qui se trouve au fond de la grotte est une grande galerie naturelle où il est possible d’organiser des réunions ou des cérémonies. Dans la grotte d’Ali Sadr, jumelle de Kataleh Khor, aucune vie animale n’a été détectée jusqu’à aujourd’hui. Au contraire, à Kataleh Khor, la vie animale existait. En outre, la découverte de poteries anciennes, de squelettes humains, ceux d’un léopard et d’un renard, montre que cette grotte était connue et fréquentée. Comme nous l’avons évoqué, Kataleh Khor et Ali Sadr ont été formées à la même période, et présentent de nombreuses similarités géologiques. Mais Kataleh Khor est une grotte presque sèche, tandis qu’Ali Sadr comporte un grand lac souterrain. Par ailleurs, les chaux de Kataleh Khor sont plus nettes, ce qui permet à la lumière de passer à travers les stalagmites et stalactites, évoquant de magnifiques et étranges objets de cristal. La chose la plus étonnante est que, selon les géologues, la grotte Kataleh Khor rejoindrait celle d’Ali Sadr, à Hamedan.
-
Grotte de Sahoolan
Sahoolan se trouve à 43 kilomètres au sud-est de Mahabad, dans la province de l'Azerbaïdjan occidental, en Iran. Cette grotte aquatique creusée dans le calcaire est composée de deux sections principales : un cours d'eau que les visiteurs peuvent emprunter en bateau pour en découvrir l'immense attrait, et une zone émergée grâce à laquelle les touristes peuvent explorer les différentes salles et couloirs, dans les profondeurs secrètes de cette magnifique grotte naturelle. Son nom provient du village voisin de Sahoolan. En kurde, ce mot signifie glace et gel, parce que le climat de cette région est très froid en hiver et l’eau gèle dans la grotte.
On appelle également cette grotte le « pigeonnier » ou « colombier », parce que de nombreux pigeons y ont élu domicile. Ils font leurs nids et pondent leurs œufs à portée de main des visiteurs, si près qu'ils peuvent les toucher. Les pigeons et les chauves-souris sont les principaux occupants de la Grotte de Sahoolan.
La grotte a deux entrées. La visite commence à la première entrée, avec une grande salle munie d'une jetée. Ensuite, il faut parcourir 200 mètres sur l'eau en bateau pour atteindre la salle principale. On visite ensuite une série de couloirs, pour ressortir par la deuxième entrée. Ce deuxième accès comporte des traces d'anciennes habitations humaines : les traces de fumée noire qui recouvrent les murs et le plafond montrent que des feux de camp ont éclairé et réchauffé l'intérieur de la grotte pendant de longues périodes par le passé. Cette merveille naturelle possède également d'autres preuves historiques des temps passés : plusieurs peintures sur le mur des passages et des couloirs correspondent à la dynastie Parthe. Cette destination touristique est fraîche en été et glaciale en hiver. Beaucoup de sources indiquent qu'il s'agit de la seconde plus grande grotte aquatique du pays, après Alisadr à Hamadan, mais aucune source ne mentionne sa longueur effective.
Quelques informations en bref
Structure géologique : Aquatique, argileuse
Créatures vivantes : Vespertilionidés, Colombinés
Caractéristiques naturelles : bougies calcaires de formes diverses
Le premier lac mesure environ 200 mètres carrés
Le grand lac mesure environ 500 mètres carrés
La salle du lac mesure 12 à 15 mètres de large, et 5 mètres de haut.
L'eau est généralement claire et limpide, d'une couleur bleue typique.
La profondeur moyenne de l'eau est de 20 mètres.
La profondeur maximale de l'eau est de 52 mètres.
La salle principale mesure environ 35 mètres de diamètre et 12 à 15 mètres de haut.
Elle contient un grand lac d'environ 500 mètres carrés.
Température de l'eau : 7 à 10 degrés Celsius.
Pression de l'air : 892 mh
Humidité : 70 % à 80 %
Température de l'air : 13 degrés Celsius -
Grotte de Karaftou
Cette grotte est située à 72 kilomètres à l’est de Saghez, dans la province de Dîvândarreh. Les recherches montrent que Karaftou était une grotte maritime durant l’ère mésozoïque. C’est une grotte naturelle de chaux ayant subi au cours des siècles de nombreuses transformations de la part des hommes en vue de la rendre habitable, jusqu’à prendre la forme d’une architecture sur quatre étages, creusée au cœur de la montagne.
Cette grotte a été visitée par les chercheurs les plus renommés du monde. Une inscription grecque figurant à l’entrée de l’une des pièces du troisième étage a conduit les chercheurs à présumer que cette grotte a jadis servi de sanctuaire. Voici ce que dit l’inscription : « Ici repose Hercules. Que nulle impureté n’y pénètre ».
La grotte mesure environ 750 mètres de long et ressemble à un vrai labyrinthe en raison des couloirs et pièces crées par les hommes qui y ont vécu au fil des différentes époques. L’entrée se trouve à environ 25 mètres du pied de la montagne. Dans le temps, le visiteur devait emprunter un chemin assez difficile d’accès pour y pénétrer, mais aujourd’hui l’existence d’escaliers métalliques facilite la montée. Autre aspect remarquable de l’architecture de cette grotte : les chambres et les couloirs sont reliés entre eux, laissant ainsi la lumière pénétrer dans l’ensemble des pièces, grâce aux fenêtres et à diverses ouvertures qui donnent sur l’extérieur. Certaines pièces sont ornées de représentations murales représentant pour la plupart des animaux et de la végétation.
La découverte de pierres taillées au quatrième étage ainsi qu’à l’extérieur de la grotte laisse penser que des hommes préhistoriques ont habité les lieux. De même, les poteries et autres objets découverts prouvent que cette grotte a également été habitée à l’époque Sassanide et Arsacide
-
Grotte de Shapur
Elle est située à 5 kilomètres à l’est de la cité de Bishapour, sur les hauteurs surplombant la vallée de Shapur au-delà de la gorge de Chowgan. La grotte de Shapur, connue sous le nom de Mudan-e Shapur ou Shekaft-e Shapur, est à 400 mètres à l’aplomb du village de Sasan.
La grotte s'ouvre sur une première salle de 13 mètres de haut. Sur les parois ont été gravées des tablettes, portant des inscriptions aujourd'hui disparues. Au fond de la salle, plusieurs couloirs s'enfoncent dans la montagne. La grotte, très profonde, a été aménagée : on y trouve des réservoirs, des salles et des couloirs. L'usage de cette grotte n'est pas connu, mais on suppose généralement qu'elle était destinée à servir de sépulture à Shapur Ier ; on n'a cependant retrouvé aucune preuve que le souverain y ait été inhumé. La statue de Shahpur Ier est un des rares exemples de sculpture sassanide en ronde-bosse, la technique généralement utilisée étant le haut-relief. Elle a été sculptée dans un pilier naturel de la grotte ; elle mesure plus de 7 mètres de haut et la largeur des épaules est de 2 mètres.
La statue a été gravement endommagée, mais il est difficile de déterminer à quelle occasion. Certaines sources évoquent un tremblement de terre au XXe siècle, qui aurait fait sauter la statue, une partie des jambes et des bras ayant été désintégrée dans sa chute. D'autre estiment qu'elle a été endommagée dès le VIIe siècle, lors de la conquête arabe : la statue aurait alors été jetée à bas, restant près de 13 siècles à terre. On évoque également un assaut, il y a 70 ans, de villageois superstitieux qui l’avaient rendue responsable de la mort d'un jeune homme. Elle a été restaurée en 1957, sous la direction des autorités militaires de Chiraz, les parties manquantes étant remplacées par du béton. Elle n'a cependant pas été remise en place à sa position originale au fond de la première salle : elle se tient désormais à l'avant de la grotte. Pour réaliser cette opération, l'entrée de la grotte a été élargie pour atteindre 20 mètres de large sur 5 mètres de haut ; elle faisait à l'origine 16 mètres de large. L'armée a également aménagé un chemin vers la grotte, qui était auparavant difficilement accessible.
-
Espahbod-e Khorshid
Entre les stations ferroviaires de Pol-e Sefid et Sorkh Abad, au kilomètre 182 de la route de Téhéran à Qaémshahr et en s’avançant dans les rochers situés à l’Est de la route, on aperçoit une sorte de grand plafond de pierre qui n’a pas son pareil en Iran, tant du point de vue de la longueur que de la forme, et qui abrite la grotte antique d’« Espahbod-e Khorshid ».
La richesse de cette grotte ne réside pas dans ses stalagmites ou stalactites, mais dans les œuvres antiques datant de la période de Sassanides qu’elle abrite. La grotte ressemble à un grand demi-cercle de 14,5 mètres de long, 2 mètres de large et 15 mètres de haut. L’entrée de la grotte est étroite et assez longue, et mène à deux grandes chambres, des escaliers, un couloir et quelques chambres plus petites situées de chaque côté de la grotte.
Selon certains archéologues, Espahbod-e Khorshid était le nom d’un guerrier iranien ayant combattu les attaquants arabes en ce lieu stratégique, mais qui a été vaincu à cause de la trahison de l’un de ses soldats. Cette région de l’Iran est d’ailleurs demeurée célèbre pour avoir résisté près de 2 siècles à l’invasion arabe.
-
Yakh morad
Il s’agit d’une grotte vieille de 50 millions d’années, avec des sources glacées qui se sont parfois transformées en des monuments à quatre étages. Cette grotte est spectaculaire, et vaut le coup d’œil pour tous ceux qui s'intéressent aux merveilles de la nature. En suivant la route de Chalus après avoir traversé Gachsar, on trouve la grotte de Yakh Morad au bout de 60 kilomètres. C'est l'une des principales attractions touristiques parmi les versants et les profondes vallées du Nord qui mènent à l'entrée de la grotte, située au niveau du cratère, environ 2 508 mètres au-dessus du niveau de la mer. La longueur totale de la grotte est de 250 mètres.
Les anciens affirment que par le passé, les malades mangeaient la glace qui se formait dans la grotte afin de guérir, et que cette glace ne fondait à aucun moment de l'année, ce qui a contribué à rendre cette grotte célèbre. La meilleure période pour visiter la grotte correspond aux mois de mars et d'avril. Le climat printanier permet de voir des gouttelettes tomber dans la grotte.
Cette grotte date du Mésozoïque (l'ère géologique secondaire), correspondant à une vie il y a 70 à 230 millions d'années. Des différences de température étonnantes ont été constatées à l'intérieur de la grotte, qui comporte un tunnel et une grande salle, ainsi que de nombreux puits. Le sol, les murs et le plafond sont majoritairement recouverts de glace. Cette caractéristique unique est considérée comme un phénomène paranormal par les habitants locaux. La grotte était un lieu sacré pour leurs ancêtres, notamment pour les paysans qui pensaient que les stalactites de glace permettaient d'exaucer les vœux, d'où le nom de la grotte : « Glace des vœux ». Il ne fait aucun doute que beaucoup de mystères planent autour de cet endroit. Au printemps, les étendues montagneuses qui entourent la grotte, parsemées de plantes aromatiques, offrent aux visiteurs un panorama spectaculaire.
Conditions naturelles de la grotte
La grotte est très exposée au vent. À cause du climat, l'air qui circule à l'intérieur est très froid, ce qui entraîne le gel de l'eau et la formation d'énormes réservoirs de glace qui peuvent mesurer plusieurs mètres. À partir du mois de mars, et tout au long de l'été et de l'automne, la glace se met à fondre à cause de l'augmentation des températures et de la baisse de l'humidité de l'air. Yakh Morad est l'une des grottes de glace les plus tortueuses que l'on peut voir. Son exploration demande beaucoup de temps et de patience, et il faut se montrer très prudent pendant la progression. Cette grotte de calcaire est également remarquable d'un point de vue esthétique, excepté dans certaines zones où l’œil est incapable de voir. Mais l'ensemble de la surface comporte des éléments très intéressants, comme les stalactites. L'une des sections de la grotte est séparée en quatre étages, sur une hauteur de 30 mètres. La surface praticable a été aménagée, comme dans quelques autres grottes iraniennes.
Randonnée Haute Montagne
Les montagnes en Iran sont des paysages authentiques et magnifiques qui couvrent plus de la moitié du pays. Il y a deux chaines de montagnes, l'Alborz au nord qui s’étend de l’est à l’ouest dont le sommet le plus haut est le Mont Damavand à 5671m altitude, et Zagros du nord-ouest au sud-est, avec comme sommets Dena et Zardkuh qui comptent parmi les plus hauts en Iran. Il y a aussi des hautes montagnes isolées au centre du pays. Parmi les montagnes les plus importantes et les plus pratiquées, on peut nommer le Mont Damavand, Alam Kouh, Alvand kouh, Sabalan, Dena et Oshtoran kuh.
Les chaînes centrales s’étendent à l’ouest du lac de sel (Daryâcheh-ye Namak), passent à l’est d’Ispahan, à l’ouest de Yazd et de Kermân et rejoignent le volcan éteint de Taftân dans la province du Balûchistân. Les chaînes principales relient la ville de Kâshân à celle de Kermân et, du sud de Kermân jusqu’au Balûchistân s’étendent les montagnes de Banân. Les sommets les plus importants des chaînes de montagnes centrales sont ceux de Karkas au sud de Kâshân, Shir Kouh à Yazd (4075 m), Bârez et Shahsavârân à Kermân. Entre ces montagnes, s’étendent de grandes plaines arides. Le plateau iranien est une des terres les plus stériles d’Asie et les signes de vie y sont très rares. Ce plateau ressemble à un pont qui relierait l’est et l’ouest de l’Asie, un carrefour rendant possible des rencontres entre tribus d’origines différentes. Des tribus qui ont dû de tout temps composer avec l’incroyable sécheresse de cette terre.
-
Mont Damavand
Le mont Damavand est le sommet volcanique semi-actif le plus élevé de l'Iran. Culminant à 5 610 m, il est situé dans la chaîne de l'Alborz, à 66 kilomètres au nord-est de Téhéran. Le sommet est situé à proximité de la côte sud de la mer Caspienne, dans le département d'Amol, province du Mazandéran. La dernière éruption de ce volcan remonte à sept mille ans. La ville la plus proche est Rineh, au sud de la montagne.
Dans la culture iranienne, le mont Damavand a une place particulière dans la mythologie iranienne. Dans le Shâh Nâmeh, la montagne aurait des pouvoirs magiques et symbolise la résistance aux souverains étrangers ; le dragon à trois têtes Azi Dahaka était enchaîné au mont Damavand, condamné à y rester jusqu'à la fin du monde. Dans une version plus tardive de la même légende, le tyran Zahhak était également enchaîné dans une grotte du mont Damavand après avoir été battu par Kaveh et Fereydun.Le Damavand est gravi régulièrement, aussi bien à pied qu'à skis et il y a au moins seize itinéraires connus. Le plus populaire est la voie sud, qui dispose d'un camp à mi-parcours à une altitude de 4200 m. Sur cet itinéraire, à partir de 5000 m d’altitude, la présence de souffre n’est pas agréable, si vous êtes allergique il faut penser à apporter un petit masque. L'ascension la plus longue est celle par le nord-est. Deux jours sont nécessaires pour gagner le sommet à partir du village de Nandal en passant une nuit au refuge de Takht-e Fereydoun (4 300 m). La voie ouest est célèbre pour les vues qu'elle offre au coucher du soleil. Cette voie dispose d'un autre refuge à deux étages construits récemment, appelé Simorgh. Les meilleurs périodes pour l’ascension du Damavand est de juin à août.
-
Shirkouh
Deux chaînes de montagnes traversent la province de Yazd. La première correspond à une partie de la chaîne centrale de l’Iran qui s’étend du nord-ouest au sud-est ; la deuxième correspond aux montagnes situées au centre, au nord et à l’est de la province. Les montagnes les plus hautes de la province de Yazd sont le Shirkouh et le Kharânagh. Shirkouh sépare comme un mur le centre de la province des parties occidentales de celle-ci. Cette montagne est couverte en permanence de neige et de glace ; elle joue un rôle capital dans l’alimentation en eau des villes de Yazd, Taft et Mehriz. Les piémonts de Shirkouh sont composés de vallées fertiles dotées d’un climat frais au cours de l’été. Ces régions sont parmi les lieux les plus attrayants de la province et les habitants de la ville de Yazd y séjournent l’été pour fuir la chaleur torride de la ville. Les plaines de la province sont situées entre les montagnes Shirkouh, Kharânagh et les montagnes orientales de la province de Yazd qui sont moins élevées. Les deux plaines importantes de la province sont celles de Yazd-Ardakân et de Bâfgh.
-
Kouh-e Alvand
Kouh-e Alvand est une chaîne de montagnes de l'ouest de l'Iran. Elle est située à proximité d'Hamadan, culmine à 3 580 m d'altitude et est essentiellement composée de granite, roches granitiques et diorite. Le nom Alvand dérive du mot ancien Arvant, à racine indo-iranienne, qui signifie « pointu ».
-
Montagne Hezâr
Le désert n’est pas le seul atout naturel de cette province, puisque plusieurs hauts massifs montagneux et volcaniques donnent aussi une grande diversité climatique à cette province, en préservant le peu de précipitations annuelles et en permettant la formation d’oasis inattendues, telles que celle de Jiroft. À 114 km au nord-ouest de Bâm, près de Râyen, le mont Hezâr culmine à 4465 mètres. Les villages du piémont de cette montagne sont dotés d’un climat froid et agréable en raison de l’altitude.
-
Massif du Palvâr
Cette chaîne montagneuse sépare tel un mur le sud du désert de Lout des régions centrales de l’Iran. Elle s’entend sur 147 km du nord-ouest vers le sud-est sur une superficie de 1450 km². Les plus importants monts de cette chaîne sont les Tigheh Siâh, Talzar, Siâhkouh-e Gourk, Mânirouz, Kharkhosrow et Gowdartchâh.
-
Alam kouh
Alam - Kūh - Mount Alam - est une montagne dans la chaîne de montagne Alborz dans le nord de l'Iran, dans la province de Mazandaran, formant un pic au dessus du massif Takht-e Suleyman. Il est situé dans le district de Kelardasht de la province de Mazandaran. Avec une altitude de 4848 mètres, il est le deuxième plus haut sommet de l'Iran derrière le mont Damavand . Alam - Kooh présente une falaise de 850 mètres, excellent à escalader, beaucoup de grimpeurs Européens ont ouverts des chemins différents sur cette paroi rocheuse, entre autre des allemands et des français.
-
Mont Sabalan
Sabalan est un volcan inactif dans la province d'Ardabil en Iran. Sabalan est le troisième sommet d'Iran 4 811 m, plus haut que le Mont blanc et un lac permanent s'est formé à son sommet. Enneigé, à toutes les saisons de l'année, le Mont Sabalan, vêtu de sa jolie couronne immaculée, offre une image magique, sur fond d'un ciel azuré et sans nuage. Le lac s'étend sur environ deux hectares. Son eau est extrêmement saine et limpide et aucun être vivant n'y vit. La surface du lac est recouverte de neige et de glace, la plupart des mois de l'année. Mais en plein milieu de l'été, la plus grande partie des neiges a fondu, en augmentant ainsi le volume du lac. Le refuge montagneux de Sabalan offre aux alpinistes fatigués, un abri sûr fait de pierres et de béton, pour y vivre un tout petit moment de repos, avant de reprendre l'escalade. Et pour combler leur bonheur, il y a de l'eau potable qu'offre une source, au cœur de la montagne. Sur le flanc Ouest de la montagne, le sommet Soltân est situé, à côté d'un refuge naturel en pierre, une grande roche de pierre naturelle, ayant la forme d'un aigle qui tourne la tête vers l'Est, et qui est devenue, au fil du temps, le symbole de cette chaîne de montagnes. L'escalade du sommet Sabalan est plus facile, à partir du flanc Nord. Les alpinistes devront, quand même, y mettre quelques heures. Le flanc Sud est l'itinéraire le plus difficile, même, pour les alpinistes et escaladeurs professionnels.
Sabalan possède la station de ski Alves (l'une des mieux équipées du pays) sur ses pentes et différentes attractions touristiques comme les sources d'eau chaude de Sareyn. Le mont Sabalan et ses sources chaudes résultent de l'activité volcanique du sol de la région, durant l'ère Tertiaire. Celles-ci sont, également, responsables de l'apparition d'autres hautes montagnes, tel Sahand. L'analyse chimique et hydrologique de ces eaux montre qu'elles prennent leur source dans les profondeurs de la terre. En traversant les différentes couches terrestres, elles s'enrichissent en minéraux, particulièrement, en carbonate et en sulfate. Ces eaux auraient, en leur qualité de source chaude, des vertus thérapeutiques. Elles profitent, à ce titre, à de nombreux visiteurs et malades, et constituent une importante source de revenus, pour les habitants de la région.
Et en plein Azerbaïdjan iranien, le hautain mont Sabalan a été, au fil des siècles, le témoin des luttes et des combats, des moments de luttes épiques, au nom de la patrie, et pour la protéger, face aux ennemis agresseurs. Le Sabalan aurait, donc, vécu et conservé, moment par moment, et page par page, les mémoires de ces gens fiers et courageux.
-
Dena
Avec 80 km de longueur et 15 km de largeur moyenne, Dena, autrement appelée les Alpes d'iran, a plus de 40 sommets de plus de 4000 mètres. Cette chaîne de montagne possède le deuxième plus haut sommet des monts Zagros, le mont Dena, avec une altitude de 4 359 mètres, derrière le mont Qash-Mastan de 4409 mètres. Un autre pic célèbre dans cette chaine est Hose-Daal près de la ville Sisakht, 30 km au nord de Yasuj.
-
Zardkuh
Zardkuh Bakhtiari est le point culminant des monts Zagros, situé au centre du massif à 4 200 m d'altitude, ce qui lui vaut d'être recouvert de neiges éternelles. Il s'élève dans la province de Chahar Mahaal-o-Bakhtiari en Iran. La rivière Karoun prend sa source dans les monts Zagros, à proximité du Zard Kuh.
-
Volcan Taftan
Le volcan Taftan est un stratovolcan andésitique dominé par deux sommets proéminents, établi sur une zone volcanique à cheval sur le Balouchistan (SE Iran) et le Pakistan. Le sommet sud-est bien préservé culmine à 4050 mètres ; il a été la source de coulées de lave à l’aspect récent. Le sommet du cône sud-est abrite une zone fumerolienne active. Le cône nord-ouest profondément découpé est daté du Pléistocène.
Taftan en Perse signifie " l’endroit de la chaleur". Selon le Programme global de volcanisme, très actives, des fumerolles de soufre se produisent au sommet du cône [sud-est]. Il semble que la première éruption volcanique s’est passée avant le Pléistocène, mais le cône [nord-ouest] profondément disséqué est d'âge Pléistocène.
En Janvier 1902, le volcan a fumé fortement pendant plusieurs jours, avec parfois une forte lueur nocturne. Une coulée de lave a été signalée à Taftan en 1993, mais peut-être due à une observation erronée d'un flux de soufre fondu.
-
Montagne Oshtorân kuh
Oshtorân kuh est une montagne au Lorestan en Iran. Le mont Oshtoran kuh est un des plus hauts sommets des monts Zagros en Iran. Le plus haut sommet est Sanboran et son altitude est de 4 150 mètres. Cette montagne est constituée de sommets enneigés, de vallées profondes et longues, de rivières permanentes, de flore et de faune très diversifiées.
Découverte du Désert
L'Iran, entre la mer Caspienne, le golfe Persique et la mer d'Oman, est isolé par de hautes chaines de montagnes, Alborz, au nord et Zagros au sud. Aussi se compose-t-il de cuvettes fermées (sauf une au nord-ouest) isolées par des chaines de montagnes dont les sommets dépassent souvent 3000 et même 4000 m. Les débris caillouteux étalés au pied de ces montagnes forment des piémonts appelés dacht. Au centre des cuvettes, les rivières se perdent dans des plaines humides et salines, les kavirs, ou dans des lacs salés.
Deux principaux déserts, Dashte-e-Kavir, la plus vaste des cuvettes et Lut, la plus aride, couvrent au centre de l’Iran 70% du pays.
Dunes de sable, beaux levers et couchers de soleil dans le désert, marche sur les polygones, balades en chameau, skie sur sable, astrologie, lacs de sable, camping sous un ciel de plomb et familiarisation avec le style de vie, la culture et l'architecture de ces régions sont parmi les nombreuses activités pour faire une expérience merveilleuse et inoubliable.
-
Dasht-e Kavir
Dasht-e Kavir aussi connu sous le nom de Kavir-e Namak ou Grand désert salé est un grand désert au milieu du plateau iranien. Il mesure environ 800 km de long et 600 km de large. La surface de ce désert s'étend depuis la chaîne montagneuse de l'Alborz au nord-ouest jusqu'au Dasht-e Lut ( Désert du vide) au sud-est et se répartit entre les provinces iraniennes du Khorasan, de Semnan, de Kachan, d'Ispahan et de Yazd.
Deux parcs nationaux importants, tant du point de vue de la superficie que de la biodiversité, y sont situés. Il s’agit du Parc National du Kavir et du Parc National de Tourân, classés tous deux Réserves de Biosphère par l’Unesco. Le Parc National de Tourân est situé dans la partie Est de la province de Semnan. Ce parc est la deuxième réserve de biosphère du monde du point de vue de la superficie, après la réserve de Serengeti en Tanzanie. Ces deux parcs nationaux sont le lieu de vie de quelques espèces animales et végétales que l’on ne trouve qu’en Iran, telles que l’Engoulevent du désert, un lézard herbivore et quelques scorpions spécifiques des déserts de l’Iran. Certaines de ces espèces - le guépard asiatique et le zèbre iranien par exemple - sont malheureusement en voie d’extinction et font l’objet de mesures de protection internationales. Des gazelles perses vivent dans certaines parties de la steppe et du désert du plateau central. Des mouflons, chèvres sauvages et léopards sont communs dans les régions montagneuses. La vie nocturne amène des chats sauvages, des loups, des renards et d'autres carnivores. Dans certaines parties du désert, on peut encore voir des guépards asiatiques. Les lézards et les serpents sont communs dans différentes régions du plateau central.
Le climat du Dasht-e-Kavir est très aride et les précipitations n'existent presque pas. Les températures peuvent atteindre 50 °C en été, et la température moyenne en janvier est de 22 °C. Les températures durant le jour et la nuit peuvent connaître une amplitude thermique de 60 °C.
Particularités
Au centre du désert est le Kavir Bozorg (Grand Kavir), qui fait environ 320 km de long et 160 km de large. À l'ouest est situé un lac salé appelé Darya-ye Namak (1800 km²). Il contient de grandes plaques de sel qui ont des formes de mosaïques. Ce lac salé fait partie du Parc national Kavir, zone écologique protégée. Un des endroits les plus désolés du désert est le Rig-e Jenn.Agriculture
La chaleur extrême et les nombreuses tempêtes dans le Dasht-e-Kavir causent une érosion extensive, qui rend presque impossible la culture de la terre. Le désert est en majeure partie inhabité et connaît peu d'exploitations agricoles. L'élevage de chameaux et moutons, ainsi que l'agriculture sont les sources de revenus du peu de gens vivant dans le désert. Les installations humaines sont limitées à quelques oasis, où un habitat permettant de se protéger du vent a été conçu afin de supporter les dures conditions de vie. Pour leur besoin en eau, les habitants du désert ont créé il y a des millénaires un système appelé qanât. Ceux-ci sont toujours utilisés aujourd'hui, et les systèmes de distribution d'eau actuels sont basés sur leurs techniques -
Désert Lout
Le Désert Lout, qui s’étend sur des centaines de kilomètres dans la partie nord-est de la province de Kermân, fait partie du Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les études sur le terrain de M. Parviz Kardovâni, chercheur et professeur de géographie à l’Université de Téhéran, ont montré que le centre de ce désert est le lieu le plus chaud du globe terrestre : 70 degrés Celsius à l’ombre, et peut-être même 100 degrés au soleil ; aucune forme de vie n’existe dans cette partie du désert, même la vie bactérienne, d’où le fait qu’un animal mort dans cette zone ne se décompose pas mais se dessèche au soleil (le cadavre d’une vache découvert après quelques années en est une preuve). Cette partie du Désert de Lout - qui signifie "nu" en persan - est un endroit "dénudé", sans aucune plante, environ une surface de 225 km sur 140 km est évidemment rare. Il existe dans ce désert un phénomène naturel exceptionnel et unique, nommé kalout.
"Kalout" est un mot formé par l’adjonction du mot "kal" (qui signifie "ville" en langue baloutchi) au mot "lout". Les habitants de cette région ont nommé ainsi les couloirs profonds qui se sont creusés, au fil du temps, du fait de l’action érosive du vent et de la pluie. Le vent, qui souffle environ 120 jours par an dans cette région, emporte et déplace la terre sablonneuse. La pluie (qui est rare, mais abondante quand elle survient) transforme le sable en une pâte relativement épaisse ; le vent y creuse des gorges qui évoquent les ruelles d’une ville inhabitée avec des maisons construites en briques d’argile séchées au soleil. Cette ville fantomatique, formée de couloirs parallèles les uns aux autres qui s’étirent du nord-ouest au sud-est et qui sont d’une longueur de 160 km et d’une largeur de 200 à 500 mètres environ, est située à une quarantaine de kilomètres de la ville de Shâhdâd, c’est-à-dire dans la bordure ouest du Désert de Lout. Les kalouts sont visibles sur les photos prises par les satellites, sous forme de rayures de couleur noire.
-
Maranjab
Situé au nord de la région d’Aran-Bidgol dans la province de Kachan, Le désert de Marandjab est bordé au nord par le lac de sel d’Aran-Bidgol, à l’ouest par le désert de Massileh et les lacs de sel de Howz Soltan et de Howz Mareh, à l’est par le désert rocheux de Bandrig et au sud par les villes de Kashan et d’Aran-Bidgol. L’altitude moyenne du désert de Marandjab est d’environ 850 mètres au dessus du niveau de la mer et une grande partie de ce désert est couvert de collines de sable et de collines rocheuses.
La biodiversité y est remarquable. Les plantes désertiques qui y poussent sont acclimatées au climat désertique et au sol très salé. Quant à la faune, elle comprend notamment des loups, des chacals, des hyènes, des fennecs, des lynx, diverses espèces de reptiles, comprenant une large variété de lézards, caméléons, serpents, etc., ainsi que plusieurs espèces de scorpions (la région étant renommée pour ces derniers), ainsi qu’une grande variété d’oiseaux, notamment des aigles et des faucons. Durant ces dernières années, en raison de l’amélioration de la protection de la faune, quelques guépards iraniens y ont également été signalés.
Ce désert est considéré comme offrant de très beaux paysages, ce qui en a fait un lieu de visite et de vacances prisé pour les passionnés de randonnées désertiques, qui apprécient les collines de sable mouvant et les buissons, aux allures tourmentées par le vent désertique. A l’est de ce désert, un vieux puits servait auparavant de lieu de halte pour les caravanes, permettant aux chameaux de se désaltérer. Quant à la citadelle de Marandjab, bâtie dans ce désert près du lac de sel, elle était à l’origine un caravansérail situé sur le trajet de la route de la Soie, où s’arrêtaient les caravanes reliant le Khorasan et l’Asie centrale à Ispahan, Rey et autres villes de l’ouest de l’Iran. Par une décision de Shah Abbâs le Grand, ce caravansérail se transforma en citadelle défensive en 1603, comme beaucoup d’anciens caravansérails désertiques afin d'empêcher les éventuels assaillants tels que les Ouzbeks et les Afghans de couper à travers les déserts. Ainsi, cette citadelle comprend notamment de hautes tours défensives bardées de miradors, gardées autrefois par une troupe de 500 hommes, dont le devoir était de garantir la sécurité des marchandises transitant vers la Chine ou l’Europe. Le qanât qui fournit la citadelle en eau douce est également remarquable architecturalement, étant donné qu’il a pu fournir de l’eau douce pendant des siècles alors même que la densité de sel du sol de la région est très supérieure à la moyenne.
Les meilleures saisons pour visiter cette région sont l’automne, l’hiver et le début du printemps, en particulier durant les secondes moitiés des mois lunaires, le spectacle du désert durant ces longues nuits claires étant à ne pas manquer. Il faut finalement préciser qu’en raison des opportunités offertes par la clarté atmosphérique, ce désert est également un lieu de rassemblement pour les amateurs d’observation astronomique.
-
Désert Mesr
Mesr est un village touristique de Dasht-e-Kavir qui est couvert de dune de sable et de caravansérails. Les villages chauds dans le désert central sont l'un des types préférés de l'écotourisme en Iran, visité par de nombreux éco touristes iraniens et étrangers chaque année. Khour, Mesr et Garmeh sont les places les plus fameuses situées dans la partie sud du désert et qui méritent le plus d'attention. Peut-être que Mesr est l'un des sites naturels étonnants de la Perse destinés à ceux qui aiment rencontrer la rude mais belle nature du désert.
Mesr (qui signifie l'Egypte en anglais) est situé à 30 km au nord de Khour dans la province d'Ispahan. Le village est accessible à partir de deux routes presque non-asphaltées. Mesr est surtout connu pour ses dunes de sable uniques et un champ de bambou incroyable. Les collines de sable autour du village font penser à des trônes depuis que les vents forts ont aplati la surface formant ainsi des formes particulières et attractives. Takht-e Aroos et Takh-e-Abbasi sont parmi les plus célèbres collines aplaties de la région. Pour arriver à ces collines plates de sable, vous devez conduire une certaine distance à travers le désert qui est seulement possible par 4x4. Une fois sur le dessus de chaque trône de sable, vous aurez une vue imprenable sur le village et le désert.
-
Le lac de sel Khour
Le lac de sel Khour est l'un des plus grands lacs et un lac saisonnier en Iran. Ce lac est un mélange d’argile et de sel en hiver et il devient comme une mer blanche de sel en été. À cause des grandes différences de température entre le jour et la nuit, la surface du sel se casse, et les couches basses perdent leur humidité, ce qui provoque la formation de polygones.
-
Matin-Abâd
Le camp de Matin-Abâd est situé à 25 kilomètres au sud de la ville de Natanz et à 45 kilomètres au sud-est de la ville de Kashan. Il a été construit par l’ingénieur Afshâr Vâghéfi dans le désert central de l’Iran, au début des dunes de sable et au sud du lac salé Massileh . Ce camp est composé de suites, de tentes montées dans le sable, d’un abri pour chameaux, d’un restaurant, et de fermes biologiques. Dans ce camp vous pouvez vous loger dans les suites de style traditionnel ou dans les tentes. Chaque suite fait 25 m2 pour 2 personnes. Quant aux tentes, deux possibilités s’offrent à vous : vous loger dans une tente avec matelas + couette + oreiller (à même le sol), dormir dans une tente à deux lits simples. Elles sont conçues dans le style des tentes de nomades et décorées par les zilous (une sorte de tapis). Etant en polyester et coton, la matière de la toile est conçue pour résister à l’humidité. Le soir, vous avez de la lumière dans les tentes grâce à l’électricité. Le camp de Matin-Abad est le premier camp en pleine nature basé sur l’écotourisme en Iran.
Activités et loisirs
Vous avez la possibilité de faire des randonnées en vélo et en chameau. L’observation des étoiles est possible sur la terrasse de l’auberge à partir de 22h.
Faune de la région
Le camp Matin-Abad est au sud-ouest du désert « Banderig », l’un des endroits vierges et désertiques d’Iran. Les touristes y ont l’occasion de croiser les différentes espèces animales du désert tels que : prodoce de pleske, outarde houbara, perdrix si-si, alaudidae, renard famélique, chats des sables, loup, varan du désert, meriones et les lapins.
Plongée sous-marine
La plongée au sud de l’Iran date des siècles avant J.C. À l’époque du roi perse Xerxès, les perses plongeaient dans la mer afin de ressortir des coffres de bijoux et de l’or trouvés dans les bateaux coulés. D’après les fouilles archéologiques, les habitants des côtes du golf persique utilisaient cette technique pour pêcher les perles. Docteur Tucker Abbott, dans le livre « kingdome of seashel » (royaume des coquillages) en a parlé et a reconnu les perses comme des avant-gardistes de la pêche et de l’élevage de perles. Dans un autre document, Apollonius de Rhodes, le philosophe grec, nous apprend que les plongeurs de la mer Pars, pourvu d'un récipient plein de plantes parfumées et excitantes, faisaient ouvrir les coquillages. Ils aspiraient tout le liquide du coquillage en y pénétrant un chaume creux et le versaient dans un récipient en fer. Ils n’ont jamais réussi à élever de telles perles mais ont inventé cette nouvelle méthode. Quant aux équipements de la plongée, ils n'en avaient pas et plongeaient en en apnée; une méthode existant toujours dans certaines îles du golf Persique comme Kish, Qeshm et Lâvân.
D'un point de vue écosystème, l’ile Kish est une des zones où la nature est restée vierge dans la région du Golf Persique. Les récifs de corail de l’est de l’île de Kish sont parmi les plus beaux et les plus riches et c'est la région où se trouvent les plus agréables sites de plongée en Iran. Ces sites sont accessibles toute l’année et les moins profonds sont ouverts à tout le monde, même les débutants. Il y a des centres d’apprentissage et de formation de plongée, ce qui a fait de cette île le centre de plongée du pays. Nous vous présentons ci-dessous les plus beaux sites coralliens favorables pour la plongée à Kish.
-
Jurassic Parc et Big Coral
Situées à l’est de l’île de Kish, ces deux sites possèdent un riche écosystème et sont très appréciés par les plongeurs iraniens et étrangers. Lors de la marée montante, la profondeur des sites dépasse les 6-8 mètres, et lors de la marée descendante, elle est inférieure à 5 mètres. Il y existe une grande variété d’animaux aquatiques tels que l'Acanthuridé, le mérou à bouche rouge, la sardine, La Carange noire, le barracuda, le thon, la torpédo, l’anguille, le poisson-pierre, le scorpion, le poisson clown, le requin de récif, la myliobatis. Il y a également le homard, la tortue à écailles, la tortue verte et aussi les coraux durs comme Faviina et parfois quelques espèces de coraux doux. La bande de corail qui longe les côtes nord jusqu’aux côtes sud est plus dense au sud qu’au nord. Dans le site Big Coral, certains rochers sous-marins sont couvets de petits animaux aquatiques tels que crabes, crevettes, et araignées de mer qui sont l'occasion de belles photos
-
Southern Crack
Parmi les autres sites de plongée, Southern Crack (ou la fissure-sud) est un très beau site qui est moins visité à cause de la distance (4.8 kilomètres de la côte sud). Il possède une fissure de 22 m de profondeur. L’accès à ce site n’est possible que par bateau. Parmi les animaux aquatiques de ce site, nous pouvons indiquer le Barracuda, le requin à points noirs et le poisson chauve-souris.
A cause du courant, la plongée dans ce site exige de l’expérience et de l’habileté ; il est déconseillé pour les débutants. -
Dama Wreck
Un cargo sénégalais, a coulé à 33 m de profondeur au large des côtes sud-est de l’île. Durant une nuit d’automne 2005, en situation de détresse à la suite d’une fuite d’eau dans la cale moteur, ce cargo, pour une raison inconnue n'a pas demandé d’aide. Le lendemain matin il a sombré a emporté son secret dans les profondeurs. Peu après, ce bateau est devenu un écosystème artificiel pour les animaux aquatiques et par la même occasion un nouveau site de plongée. La plongée aux alentours de ce bateau coulé à 4 miles (6.4 kilomètres) de l’île, posé sur le côté droit, n’a pas besoin de grande habileté mais pour l’entrée dans le bateau, la formation professionnelle de plongée sur épave, est nécessaire. L’entrée est possible par la fenêtre de la cabine du capitaine. Le couloir derrière la cabine du capitaine vous oriente vers la cuisine et les cabines. L’hélice du bateau qui est située à 30 m de profondeur mérite d’être photographiée. On y trouve le poisson chauve-souris, le barracuda, les perciformes, le Lutjanidae et le genre polypterus.
-
Cabane de Hour
Ce site, situé à l’extrême partie ouest de l’île, est un endroit très agréable pour plonger surtout lorsque le vent souffle de l’est. Dans ces conditions la plongée dans la côte-est de l’île n’est plus favorable.
L’entrée se fait par le côté sud du site ou par une falaise de rochers à l'ouest. -
Bateau grec
Cet endroit est moins populaire que les autres. C’est aussi un endroit favorable pour la plongée lorsque le vent souffle de l’est. Il n’y a que 4 ou 5 m de profondeur. Vous n’avez pas besoin d’équipements de plongée ou au mieux vous pouvez utilisez un masque et tuba. Par contre la visite de la fameuse hélice du bateau est à 8 m. L'environ du bateau est couvert de fragments en acier. La présence de l’oxyde de fer à cet endroit produit des sables rouge aux alentours du bateau.
L’entrée de ce site est plus facile grâce à l’escalier construit en face du bateau dans le parc de la plage. En nageant sur l’eau nous arrivons en quelques minutes à la chaîne de l’ancre du bateau. La visite du bateau se fait aussi par la cavité nord mais l’entrée pourrait être dangereuse à cause de l’épave délabrée. -
Le site Sam baron
Ce beau site discret, situé à l’ouest de l’île de Kish, au milieu des deux iles Kish et Hendourabi, possède les plus beaux récifs coralliens de cette île. Si le temps est favorable et l’accès possible, vous pourrez profiter des plus beaux moments de plongée.
La location quotidienne de bateaux vous permettra d’y aller par le port de Kish et pour le retour par l’île de Hendourabi. Il est situé à 7 km de l’île de Kish et 10 kilomètres de l’île de Hendourabi. Il y a 10 à 20 m de profondeur et comporte différentes espèces d'animaux aquatiques. Ce site est favorable pour la plongée de nuit et le snorkeling mais il ne faut pas oublier les courants forts.